La fermeture des écoles et des établissements n’est pas une bonne nouvelle. C’est un constat d’échec de la stratégie gouvernementale comme des discours du ministre Blanquer sur la moindre circulation du virus à l’Ecole.

Pour la FSU 28, il est aujourd’hui urgent de donner à l’Ecole les moyens de rouvrir en toute sécurité ce qui passe :

  • par un accès prioritaire aux vaccins pour tous les personnels volontaires (enseignant-e-s et non enseignant-e-s) = signer et faites signer notre pétition;
  • par le déploiement massif d’une réelle capacité à casser les chaînes de contamination dès qu’un cas apparaît grâce au renforcement significatif des moyens des services de santé scolaire en personnel médical et administratif (voir notre CR de la réunion avec la DSDEN sur les tests à l’Ecole le 18 mars dernier) ,
  • par des moyens matériels (locaux) et humains (personnels de toutes les catégories) de façon à pouvoir limiter les brassages (demi-jauge et/ou demi-groupe) et assurer les remplacements. Ces moyens doivent être pérenniser jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours et un plan pluri-annuel d’urgence doit être engagé dès maintenant pour les prochaines rentrées ;
  • par un aménagement de tous les programmes pour l’année en cours et les suivantes.

En attendant cette éventuelle réouverture, une nouvelle fois les personnels vont s’organiser comme ils peuvent pour maintenir le lien avec leurs élèves et leurs familles.

Ils font ce travail seuls, dans une totale impréparation, car aucun bilan n’a été tiré du précédent confinement et, malheureusement, aucune solution n’a été même réfléchie pour réduire la fracture numérique. Il est plus qu’urgent d’engager et de financer un plan d’urgence pour l’éducation afin qu’aucune génération ne soit sacrifiée par les « paris » d’un gouvernement qui joue avec la santé de tou-te-s et l’avenir de nos jeunes.

C’est pour organiser dans l’urgence la continuité du lien avec nos élèves, ainsi que pour préparer sereinement la réouverture des écoles et établissements, que la FSU 28 a demandé à Mme l’Inspectrice d’Académie la réunion d’un CHSCT-D Extraordinaire la semaine prochaine. Et c’est aussi pour cela que nous avons refusé de siéger à celui prévu ce jeudi 1er avril dont l’ordre du jour porté sur des questions ordinaires impossibles à traiter correctement dans une telle urgence.