Ce jeudi 18 mars s’est tenu un groupe de travail concernant les campagnes de tests Covid organisées dans le département par la DSDEN.

Dans notre département deux types de campagnes de tests sont déployés : des tests antigéniques et des tests salivaires

Des tests antigéniques (prélèvements naso-pharyngés)

Ils sont déployés prioritairement dans le 2nd degré à destination des adultes (enseignants et non enseignants) et des élèves volontaires.

Ces tests sont réalisés par des infirmières de l’éducation nationale (la brigade départementale est passée de 6 à 12 infirmières de l’Education Nationale, mobilisables 1 à 2 fois par semaine) auxquelles peuvent venir s’ajouter des infirmières du Conseil Départemental (en fonction de leur disponibilité).

Deux médiateurs « lutte anti-Covid » ont également été recrutés à la rentrée des vacances d’hiver pour épauler la brigade de tests antigéniques sur l’aspect administratif.

L’apport de ces personnels permet de passer la puissance de test à 210 par semaine.

Pour ces tests anti-géniques, le résultat est donné immédiatement et accompagné de consignes quant aux conduites à tenir. Pour les élèves, en cas de test positif, l’élève est isolé et ses parents sont informés afin que le tracing puisse se mettre en place.

Des tests salivaires déployés prioritairement dans le 1er degré.

Pour ces nouveaux tests la DSDEN contractualise avec des laboratoires (ce qui n’est pas chose facile vu la charge de travail propre des laboratoires), y compris hors du département.

Ces tests sont à destination des adultes (enseignants et non enseignants) et des élèves volontaires en école élémentaire et maternelle.

La procédure qui nous a été décrite est en adéquation avec les procédures négociées au niveau national : les directeurs et enseignants ne sont responsables que de la diffusion de l’information sur la campagne de test (via un kit de communication fournie) et de la collecte des feuilles d’autorisations parentales (les cartes vitales ne sont pas collectées). La gestion des fichiers est gérée par les laboratoires, les prélèvements sont réalisés par des personnels infirmiers de l’Education Nationale ainsi que du personnel mis à disposition par l’ARS.

La transmission des résultats aux familles est gérée par le labo via une plateforme.

En cas de résultat positif, le médecin du rectorat est informé par le labo et peut initier la démarche de tracing via la cellule médicale départementale qui prendra alors contact avec l’école.

Quelle stratégie départementale de tests ?

Ces tests ont pour but de repérer les porteurs sains.

Les lieux de test sont ciblés de façon hebdomadaire en lien avec la Préfecture et l’ARS au vue de l’évolution des zones de circulation active.

Au-delà de ces lieux repérés comme « chauds » en terme de circulation du virus, le collège-A Meunier de Nogent le Rotrou fait partie du panel académique et une campagne de tests salivaires y sera réalisée tous les 15 jours afin de collecter des données épidémiologiques à long terme.

A ce jour aucun test réalisé n’est positif.

Dans le cadre de cette réunion, la FSU a réaffirmé le besoin d’information de l’ensemble de la communauté éducative en amont des tests pour permettre leur déploiement optimal.

Nous avons également souligné le besoin de moyens supplémentaires pour élargir ces campagnes et toucher plus largement la communauté scolaire.

Enfin nous avons interrogé sur le reste à charge de 1euro prélevé pour les tests salivaires. Ce reste à charge nous a été confirmé pour les personnels. Nous continuerons d’intervenir pour le dénoncer lors du GT académique de ce mercredi 24 mars comme lors du CHSCT-D du 1er avril.