Objectifs et propositions de la liste régionale Fesneau (LREM, MODEM)

A. Stépanoff et Ph. Vigier têtes de liste pour l’Eure-et-Loir, ont souhaité nous rencontrer pour répondre aux questions soulevées dans notre courrier. Nous avons recueilli les éléments suivants :

Santé :

Problèmes : la démographie médicale et la répartition très inégale des médecins malgré la création de 35 maisons de santé. Pour certains habitants éloignement des lieux de soin, difficultés à se déplacer et moyens financiers. Perte d’attractivité de la région.

Propositions programmatiques : Maillage du territoire avec les outils de la télémédecine. Fourniture d’équipements mobiles (camions équipés, services itinérants) de dépistage et de prévention. S’appuyer sur les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé et les besoins des populations pour les priorités. Aides financières régionales pour l’amélioration matérielle de certains services d’urgences.

Démographie médicale : la médecine salariée ne résout pas le manque de médecins disponibles ou souhaitant s’installer dans la région. Pas de tabou sur l’ouverture du numérus clausus mais il faut aussi pouvoir former et accueillir en stage. Nécessité d’améliorer la vie des étudiants en médecine par des aides régionales pour favoriser leur adaptation et leur mobilité sur l’ensemble du territoire régional. Un nombre trop important d’étudiants formés à Tours quittent ensuite la région.

Au-delà des prérogatives régionales favoriser par la Validation des Acquis de l’Expérience la reconnaissance des médecins étrangers (PADHUE : Praticiens à Diplôme Hors Union Européenne) exerçant en France. Validation actuelle trop compliquée et beaucoup renoncent. Créer des métiers intermédiaires entre infirmier et médecin.

Pour les autres soignants (infirmiers, aides soignants…) apporter des aides matérielles régionales aux personnes souhaitant se réorienter et se tourner vers ces professions.

Aménagement du territoire et mobilité.

L’attractivité de la région est aussi liée à l’aménagement du territoire. Regret de ne pas avoir de gare TGV dans le département favorisant le désenclavement, la revitalisation et l’attractivité.

Les 2 candidats ne croient pas à l’achèvement de la ligne ferroviaire Chartres-Orléans. En ce qui concerne le projet autoroutier A 154 : il faut une 2X2 voies entre Chartres et Orléans et la Déclaration d’Utilité Publique est signée. Les financements publics dont les financements régionaux routiers actuels sont insuffisants. Il faut s’engager à proposer aux Euréliens des abonnements moins chers pour emprunter cet axe devenu payant.

En relation avec les communautés de communes qui prennent en charge les besoins de proximité, la région s’engage à adapter les transports aux besoins, à développer le transport à la demande, à financer des moyens de mobilité pluriels : train, bus, auto partage, et mobilités douces.

Personnes âgées et autonomie. Prérogatives départementales et/ou des com.com.

Créer des foyers résidences.

Au niveau de la politique régionale, relancer la politique « cœur de village » par un financement régional à 40% lié à une obligation de création de logement adapté pour personnes âgées ou à mobilité réduite.

Les retraités et l’offre de formation

Création de campus de formation connectés, un par département, pour favoriser apprentissages et formation à tout âge.

Mesure « un jeune, un mentor » : rôle de la région orchestrer le lien entre bénévoles engagés (dont retraités) et lycéens.

Démocratie participative et dialogue.

Pour les candidats c’est une affaire de femmes et d’hommes qui en ont la volonté. Ce n’est pas forcément lié à une orientation politique droite/gauche. Ils disent avoir cette volonté.