• Un budget prévisionnel 2023 déficitaire de 5 millions d’Euros

Le Conseil d’Administration a approuvé vendredi dernier le budget initial de notre établissement pour l’année à venir. Avec 194,2 Millions d’Euros de recettes estimées et 199,1 Millions de dépenses prévues, le solde budgétaire pour 2023 s’établirait à -4,9 millions d’Euros.

Du fait de la crise énergétique et de la non-compensation de certaines dépenses par la tutelle, c’est un nouveau budget d’austérité qui s’annonce pour l’établissement, ses personnels et ses étudiant-e-s. Ainsi, alors que le coût estimé des fluides augmente de 2 Millions d’Euros en 2023, l’ensemble des dépenses de fonctionnement prévues diminue paradoxalement de -2,5% pour un total d’environ 35 millions d’Euros.

Pour la FSU, l’établissement est plombé par l’insuffisance des dotations de l’Etat et par les conséquences des coupes budgétaires internes imposées ces dernières années alors que le nombre d’étudiant-e-s augmentait. Nos 3 élu-e-s ont donc voté contre ce projet de budget ainsi que 4 des 6 élu-e-s étudiant-e-s. De manière inédite, le représentant d’Orléans Métropole s’est abstenu durant ce vote pour alerter -lui aussi- le gouvernement sur l’ampleur des besoins en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Le président de l’Université a souhaité rappeler que le ministère avait tenu ses engagements en matière de forte revalorisation indemnitaire des enseignants-chercheurs (RIPEC) dans le cadre de la LPR. Le projet de budget pour 2023 a été approuvé par 23 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.

 

 

  • Elections : la FSU confortée dans la fonction publique
Malgré des conditions de vote électronique parfois chaotiques, la FSU accroît sa représentativité et gagne un siège au CSA du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
 
Au CSA de l’Université d’Orléans, la participation électorale a légèrement progressé (25,5%). La FSU recueille 143 voix (30,7% des suffrages exprimés) et 3 sièges (-1 par rapport à 2018), le SNPTES-UNSA obtient 158 voix (33,9%) et 3 sièges (=), le SGEN-CFDT, 125 voix (26,8%) et 3 sièges (+1), Solidaires, 40 voix (8,6%) et 1 siège (=). L’ensemble des résultats (CSA, CPE, CCP) au sein de notre établissement est consultable en ligne.
Au niveau national, La FSU déplore un taux de participation globalement inférieur au précédent scrutin en 2018 (moins de 40% à l’Éducation Nationale notamment). Le gouvernement porte une lourde responsabilité dans cette baisse de participation. Son obstination à imposer le vote électronique, sans matérialisation suffisante du vote sur le lieu de travail fragilise la participation depuis 4 scrutins. Se sont ajoutés cette année, des dysfonctionnements inacceptables tout au long des scrutins électroniques nationaux. Le contexte de remise en cause par le gouvernement à travers la loi de transformation de la fonction publique des instances de dialogue social et de marginalisation du rôle des organisations syndicales a joué également. Nous remercions donc les collègues qui se sont exprimés durant ces élections professionnelles, rappelant ainsi toute l’importance de la démocratie au sein de la fonction publique.
 

 

 
  • Vite dit /// Vite dit /// Vite dit… mais bien écrit.
Aucun procès-verbal des séances du CHSCT de notre université en 2022 ! Alors que le dernier CHSCT est prévu ce 13 décembre, l’administration n’a pas présenté de PV des réunions s’étant déroulées en 2022 ainsi que de quelques autres séances en 2020 et 2021. L’instance n’a pas de règlement intérieur… depuis 4 ans. Pourquoi ces retards ? /// La présidente du CNOUS vient d’alerter sur « un taux de fréquentation jamais vu dans l’histoire des CROUS« . Face à l’accroissement de la précarité étudiante, les élu-e-s FSU sont intervenus en CA pour s’étonner que l’Université d’Orléans dispose d’un reliquat de 800 000€ de CVEC non utilisé en 2022. Pourquoi notre établissement n’a-t-il pas participé financièrement à la création de l’épicerie sociale étudiante ESOPE à La Source ? /// Le budget initial pour 2023 prévoit (enfin !!!) de revaloriser le régime indemnitaire des BIATOSS, et ce, à hauteur de 448 000€. Combien de départs de collègues, de postes non pourvus, de nouvelles pertes de pouvoir d’achat et de mal-être au travail faudra t-il encore pour que les négociations débutent réellement ?