La réforme des rythmes scolaires a perturbé le fonctionnement des écoles. Le calendrier scolaire est déséquilibré sur l’ensemble de l’année : l’alternance 7 semaines de travail et 2 semaines de congés n’est pas respectée.
Depuis 2015-2016, le versement de l’aide de l’État est conditionné à la mise en œuvre d’un projet éducatif territorial (PEDT), supposant un partenariat entre les différents acteurs. Or, dans la plupart des cas cela ne fonctionne pas : transitions mal pensées, difficultés inhérentes à l’utilisation des locaux scolaires, formation inégale des personnels, concertation qui laisse des interlocuteurs en dehors (parents, enseignants…).
La qualité des activités et de l’encadrement est trop souvent déterminée par les contraintes d’organisation et de budget, voire les choix politiques. Les conditions de travail et de vie des enseignants et des personnels de l’école se sont fortement dégradées.
Il est nécessaire de réfléchir à l’articulation entre le temps scolaire et le temps périscolaire, avec les partenaires et les usagers de l’école. La mise en place des activités périscolaires a accentué les inégalités territoriales déjà existantes entre les écoles et a contribué ici ou là à dégrader les relations entre les mairies et les enseignants.
Pour le SNUipp-FSU : Concernant les rythmes : L’abandon de la réforme des rythmes scolaires et l‘écriture d’un nouveau décret en partant de la situation d’avant 2008. L’alternance stricte de 7 semaines de travail et 2 semaines de vacances.
Concernant le périscolaire : Les activités périscolaires doivent être assurées pour tous les élèves, sur tout le territoire, avec les financements nécessaires pour respecter les principes de qualité, d’égalité, de laïcité et de gratuité. Elles doivent avoir lieu en dehors des lieux dédiés à l’enseignement et ne doivent pas impacter les budgets scolaires. Les normes d’encadrement doivent être revues à la baisse et le personnel formé. Cela passe par un financement pérenne et une véritable péréquation entre les communes.