La FSU, en tant que signataire du Pacte progressiste sur la fin de vie, a participé à une réunion initiée par la MGEN intitulée « Loi sur la fin de vie : où en sommes-nous ?  »  
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de cette réunion et le lien vers une pétition, et les modalités pour interpeller nos parlementaires à ce sujet.

                                                            Fin de vie, des droits à conquérir

Dans notre bulletin départemental de mars 2024 nous vous avions rappelé la participation de la FSU au  « Pacte progressiste sur la fin de vie » aux côtés d’une trentaine d’organisations.  Une première réunion locale s’était tenue en Eure-et-Loir à l’initiative de la MGEN.

Jonathan Denis président de l’ADMD était ensuite venu en avril 2024 présenter son livre « Mourir dans la dignité » à l’Esperluette.

Nouvelle initiative le 5 avril 2025 à Chartres. Répondant à l’invitation des responsables régionaux de la MGEN et de l’ADMD, Jean-Luc Romero-Michel a animé une réunion publique sur le thème : « Loi sur la fin de vie : où en sommes-nous ? « .  Nous y étions.

Après l’interruption du processus législatif consécutif à la dissolution puis à l’existence éphémère du gouvernement Barnier, un nouveau cycle semble enclenché mais n’est pas satisfaisant. Il scinde le texte législatif en deux propositions : l’une portant sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide à mourir. Dans une lettre ouverte  au premier ministre, lettre ouverte que vous pouvez retrouver sur notre site FSU.28,  Jonathan Denis(ADMD)   et Mathias Savignac (MGEN) expriment au nom du Pacte leur opposition à un  projet qui dissocie deux aspects complémentaires et non antinomiques. « Une personne en situation de fin de vie doit pouvoir avoir accès aux soins palliatifs, elle doit pouvoir aussi avoir accès, si les conditions sont réunies et qu’elle en fait la demande, à l’aide à mourir. Les deux accompagnements sont complémentaires. »  En fractionnant ainsi le projet on risque de plus d’allonger le processus et d’en retarder d’autant la mise en œuvre.

Rappelons ici que les français sont à plus de 90% favorables à l’euthanasie et au suicide assisté. Quant aux soins palliatifs, ils ne peuvent demeurer une possibilité théorique. Or en 2023, 21 départements ne disposaient d’aucune unité spécialisée dans la prise en charge palliative. Sur l’ensemble du territoire on estimait qu’un tiers seulement des malades qui en auraient besoin y avaient accès.

Les parlementaires doivent tenir compte de ces réalités. Nous vous invitons à leur écrire pour que les soins palliatifs et l’aide active à mourir soient des droits effectifs et que la liberté de choix de chaque individu soit reconnue et respectée. Vos mots et vos vécus seront les plus convaincants  pour exprimer votre volonté d’avoir l’ultime liberté de choisir votre fin de vie. Mais vous pouvez aussi apporter votre soutien à notre démarche commune en signant la pétition lancée par l’ADMD: https://www.admd.net/agir/nous-aider/petition.

Adresses des parlementaires d’Eure-et-Loir

Guillaume Kasbarian Permanence parlementaire 5 Boulevard Maurice Viollette 28000 Chartres
Olivier Marleix Permanence parlementaire 7 Rue Saint-Martin 28100 Dreux
Harold Huwart Assemblée nationale 126 Rue de l’Université, 75355 Paris 07 SP
Philippe Vigier Permanence parlementaire 27 Rue du maréchal Lyautey 28200 Châteaudun

Chantal Deseyne Sénat Casier de la Poste 15 rue de Vaugirard 75291 Paris Cedex 06
Albéric de Montgolfier Sénat Casier de la Poste 15 rue de Vaugirard 75291 Paris Cedex 06
Daniel Guéret Sénat Casier de la Poste 15 rue de Vaugirard 75291 Paris Cedex 06