Lors des discussions sur le projet d’établissement au Conseil d’administration de l’université d’Orléans du 17 novembre dernier, il s’est confirmé que plusieurs formations ou années de formation risquent d’être supprimées dans les antennes départementales : L3 Droit et Histoire à Châteauroux, Licence Pro à l’IUT de Bourges, Licence complète de Biologie à Chartres… Cette proposition est scandaleuse car elle est motivée :
par le souci de faire des économies pour combler le déficit de l’Université. Celle-ci cumule une dette de plusieurs millions d’euros en raison de la gestion malhonnête de l’ex-président Touré, gestion contre laquelle la nouvelle présidence n’a porté plainte que sous la pression de la FSU et sans que l’Etat (la rectrice) n’exerce à aucun moment son droit de regard ;
par le poids d’Orléans Métropole au CA de l’Université, la métropole cherchant à concentrer au maximum l’université sur son territoire, sans aucune considération pour le reste de la région.
Il s’agit donc de faire payer l’ardoise des années Touré aux Antennes et aux jeunes des territoires les plus éloignés de la métropole. Ces antennes ont pourtant fait la preuve de leur intérêt notamment en permettant l’accès des jeunes issus des milieux les plus modestes (boursiers) à l’enseignement supérieur, ce que pointait un récent rapport du CESER (voir en PJ p. 5 et 6 ).
Pour lutter contre cette nouvelle dérive de l’Université d’Orléans et permettre la démocratisation de l’enseignement supérieur, la FSU appelle les personnels, les étudiants, les lycéens et leurs familles à se mobiliser.