Présent-e-s : FSU (x2), Unsa (x1), Conseiller de prévention (x1), Assistantes sociales des personnels (x2), Conseiller RH (x1)
En ouverture de ce groupe de travail consacré au bilan social de l’année précédente (2021-2022) et au plan de prévention pour l’année prochaine (2022-2023), la FSU n’a une nouvelle fois pu que regretter l’absence de représentant.e.s de la direction de la DSDEN (ni IA, ni SG). L’absence de ces interlocuteurs est d’autant plus regrettable dans un contexte de crise de recrutement et de dégradation des conditions de travail. Nous ne manquerons pas d’aborder les sujets évoqués dans le cadre de ce GT lors du prochain CHSCT-D qui se tiendra en leur présence le jeudi 10 novembre.
Le bilan social fait apparaître une explosion des accidents de service qui ont doublé en un an (119 contre 61 sur l’exercice précédent). Et encore, nous nous sommes étonnés que dans ce décompte un seul accident ait été reconnu suite à une agression physique ou verbale au vu du nombre de situations de violences verbales et physiques qui remontent par le biais des fiches RSST… Il y a là une anomalie dont nous avons demandé l’explicitation pour le prochain CHSCT-D. Pour prévenir ces accidents, comme l’année dernière, nous avons demandé qu’un travail soit fait dans le cadre du plan de prévention annuel 2022-2023 pour en comprendre les facteurs, en particulier pour les accidents de trajets plus fréquents (l’année précédente) dans notre département que dans les autres de l’académie.
Autre signe inquiétant, le bilan du conseiller RH continue d’enregistrer des demandes majoritairement tournées vers la sortie de l’Éducation nationale par la rupture conventionnelle ou le détachement. Les saisines relatives à cet objet sont en augmentation pour les débuts et milieux de carrière. De son côté, le service social des personnels voit à nouveau augmenter le nombre d’AESH faisant des demandes d’aide, ce qui prouve à la fois l’efficacité de la présentation de ce service lors des sessions de formation des AESH (une proposition de la FSU porté en GT et CHSCT-D) ainsi que la précarité de ces personnels. Là aussi, nous avons demandé que soient identifiées précisément les difficultés rencontrées par nos collègues AESH dans le cadre du plan de prévention annuel 2022-2023.
Vos représentant.e.s FSU en CHSCT-D : Anaïs Jegouzo et Pierre Licout