Au lendemain d’annonces fracassantes du gouvernement sur la fonction publique, parmi lesquelles un plan de « départs volontaires », le recours accru aux contractuels et un bouleversement du système de rémunérations laissées à l’appréciation des chefs et « managers » locaux, ces annonces ne font que s’ajouter à l’avalanche de mesures négatives déjà prises sur nos salaires et au jour de carence.
Contrairement aux déclarations du président pour qui il s’agirait de « restaurer la confiance » en la fonction publique, les Français-es ont confiance dans leur fonction publique. Le mépris toujours plus grand des gouvernants envers les fonctionnaires en général (et les enseignants en particulier) doit cesser. A rebours de ces conceptions, nous avons, chevillé au corps, la défense d’une fonction publique au service de l’intérêt général. Nous sommes là aussi la profession qui résiste.
Exiger un rendez-vous salarial digne de ce nom au printemps, mobiliser toute la fonction publique par une journée d’action nationale en mars –avril sont autant de moments dans la construction du nécessaire rapport de forces que la FSU entend mener.