Le SNASUB-FSU de l’université d’Orléans condamne avec la plus grande fermeté la tentative d’intrusion violente qui s’est déroulée dans la nuit du 10 au 11 avril au sein du bâtiment des Lettres, Langues et Sciences Humaines d’Orléans, dont la salle 150 était occupée pacifiquement par des étudiants mobilisés contre la loi ORE.
L’occupation de cette salle a lieu sans tensions et suite à une négociation entre le comité de mobilisation étudiante et le président de l’université pour préserver au maximum biens et personnes. Le service en charge de la sécurité a d’ailleurs immédiatement dispersé la demi-douzaine d’individus casqués qui prétendait s’approcher de la salle 150 du bâtiment.
Après les événements de Montpellier (UFR de droit et de science politique), de Lille (faculté de sciences juridiques, politiques et sociales), de Tolbiac et de Strasbourg, il est avéré que des organisations d’extrême droite entendent jouer un rôle central dans les attaques contre les mouvements sociaux. Cette situation requiert la plus grande vigilance et appelle les plus fermes condamnations. Le SNASUB-FSU regrette l’absence écrite de condamnation par l’équipe présidentielle de cette tentative d’intrusion violente dans un bâtiment universitaire.