Ras-le-bol à Anatole
Ce mardi 5 juin, seules deux enseignantes en SEGPA (l’une précaire car contractuelle et l’autre passant le concours) ont fait cours au collège Anatole-France de Châteaudun. Tous les autres enseignants étaient en grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail liée aux graves problèmes d’organisation et de communication qu’ils rencontrent depuis septembre 2017 et l’arrivée d’une nouvelle principale. Un exemple : à une Assistante d’Éducation ayant eu le malheur de refuser le port, non-réglementaire, d’un gilet jaune que voulait imposer la principale, celle-ci lui a alors demandé de rédiger sa lettre de démission !
Accompagnés par la FSU 28 et le SNFOLC, les personnels ont rencontré deux fois la principale à l’automne 2017 et en janvier 2018 pour que cesse ce type d’agissements et renouer le dialogue. Sans amélioration notable, les personnels ont ensuite porté leurs revendications auprès de l’IA fin mars. La situation continuant de se dégrader, les personnels, qui se sont retrouvés à devoir combler sans arrêt l’absence d’organisation et de réponse de la principale, ont décidé à la mi-mai de déposer un préavis de grève couvrant l’ensemble du mois de juin, afin que les autorités académiques prennent la mesure de leurs problèmes et interviennent pour leur proposer une solution pour la rentrée 2018.
Ce mardi 5 juin, ils ont donc été à nouveau reçus par l’IA qui, cette fois, ne leur a pas proposé d’essayer de renouer le dialogue mais l’intervention auprès de la principale de cadres de l’Inspection pour l’accompagner dans l’organisation de la fin de l’année. Il a également reconnu devoir travailler à une nouvelle organisation pour l’année prochaine.
Satisfaits d’avoir été entendus sur la nécessité d’intervention urgente mais restant néanmoins vigilants sur la tenue des engagements pris pour la rentrée prochaine, les personnels ont décidé de maintenir leur préavis de grève.