Sur les SEGPA, nous avons exprimé notre satisfaction quant à la courbe des effectifs enfin positive (+5,8%), notamment sur Dreux. A l’inverse, la FSU a attiré l’attention des services sur le possible jeu de vase communicant entre le secteur du Perche (où les effectifs diminuent) et la SEGPA des Petits Sentiers (en croissance).

Les besoins en ULIS sont importants sur l’ensemble du département et en particulier sur l’agglomération chartraine. Il nous semble important qu’une ULIS soit ouverte au collège de Mainvilliers (ouverture prévue mais finalement annulée cette année). L’IA a confirmé que cette ouverture devrait avoir lieu à la rentrée 2020. Une réflexion est en cours au sein des services départementaux pour répondre à l’augmentation des besoins en ULIS en ouvrant de nouvelles structures.

Sur la mise en place chaotique de l’école inclusive dénoncée dans notre déclaration, l’IA reste dans le déni et évoque l’évolution du métier d’AESH. La secrétaire générale ajoute que moins d’une quinzaine d’élèves notifiés sont acutellement sans AESH et que ces personnels sont en cours de recrutement.

La FSU a intérrogé l’IA sur l’évolution de la dotation en AESH au cours de l’année en fonction des nouvelles notifications. L’IEN-ASH répond que ceci est fait par ses services après remontée des équipes pédagogiques. La FSU demande sur quel(s) critère(s) les décisions d’affecter ou pas de nouveaux AESH sur un secteur sont prises. L’IEN-Adjoint répond qu’une uniformisation des critères n’est pas possible pour pouvoir prendre en compte la réalité de chaque élève. Pour la FSU cela risque de se traduire par de l’arbitraire, d’où notre attachement à ce que des critères objectifs précis et vérifiables soient établis.

Les représentant-e-s des personnels insistent sur les difficultés au quotidien pour les personnels et les élèves concerné-e-s, et sur la charge de travail que cette inclusion représente. La FSU précise que des AESH ont dû commencer leur service, pour ne pas laisser les élèves en difficulté, alors qu’elles n’avaient pas encore signé leur contrat, celui-ci ne respectant pas la circulaire de juin 2019, notamment en terme de calcul de leur temps de travail. La Fsu a rappelé ici qu’il convenait de calculer ce temps de travail sur 41 semaines et non sur 36. La Secrétarie Générale et l’IA ont répondu suivre la directive académique qui leur demande de le calculer sur 36 semaines. Pour la FSU, le rectorat ne peut évidemment pas réécrire les circulaires ministérielles !

La FSU a demandé une clarification sur l’organisation de la gestion des personnels AESH. L’IA nous a précisé que :

  •  les personnels en CDD sont gérés par le lycée Zola de Chateaudun (contrat et carrière) et le lycée Jean-Zay d’Orléans (paye),
  •  les personnels en CDI sont gérés par le SAGAH 36 (SAGAH (Service Académique de Gestion des Accompagnements pour le Handicap), installé à la DSDEN 36.

Selon le document présenté lors de ce CTSD, la dotation en CDD AESH pour le département à la rentrée 2019 correspond à 152,4 ETP. D’après la secrétaire générale, la dotation en CDI représenterait le même volume. La FSU a demandé qu’un additif avec la dotation en CDI soit présenté lors du CDEN de novembre 2019.