Le Conseil d’administration de l’Université d’Orléans a approuvé vendredi dernier trois délibérations très attendues relatives à la rémunération des BIATOSS contractuel-le-s de notre établissement.
Tout d’abord, il est prévu un alignement des grilles de tous les BIATOSS en CDD et CDI, hors financement sur projets, sur celles des titulaires à compter du 1er janvier 2024. La délibération précise que les contractuel-le-s « actuellement en fonction sont reclassés dans la nouvelle grille correspondant à leur catégorie (C ou B) ou à leur grade (ASI/IGE/IGR) pour la catégorie A) à l’indice nouveau majoré égal ou immédiatement supérieur si l’indice égal n’existe pas dans la nouvelle grille ». Les nouvelles grilles sont consultables sur l’intranet.
Ensuite, les primes annuelles (versées en deux fois en été et en décembre) sont doublées dès cette année. Les montants sont désormais les suivants : 700€ bruts par an pour un-e catégorie C, 1 000€ en B, 1 400€ en A, modulés en fonction de la quotité du temps de travail. L’enveloppe financière annuelle globale pour ces primes s’élèverait à 170 000€ bruts.
Comme en CSA, les représentant-e-s du SNASUB-FSU se sont abstenus lors du vote en CA. Même si ces mesures correspondent toutes à des demandes formulées par la FSU en groupe de travail, celles-ci restent insuffisantes dans leurs montants et beaucoup trop tardives compte tenu de l’explosion de l’inflation ces trois dernières années. De plus, les questions relatives à la durée des contrats (CDD de deux ans, CDIsation plus rapide qu’au bout de 6 ans) n’ont pas encore donné lieu à des actes concrets. Enfin, comme pour les BIATOSS titulaires et malgré les besoins criants de l’établissement, l’équipe présidentielle refuse de s’engager sur un plus grand nombre d’ouverture de postes aux concours dans les années à venir.