L’administration, la gestion et le pilotage de nos établissements scolaires sont des missions essentielles et décisives pour l’éducation nationale. On le constate au quotidien, a fortiori en ces temps troublés de crise sanitaire.
Ces missions sont trop importantes pour que le gouvernement, avec l’article 32 de l’avant-projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (dit projet de loi « 4D »), ne prenne le risque d’introduire un facteur supplémentaire de déséquilibre – voire de déstabilisation – en la matière en introduisant un pouvoir d’instruction des collectivités territoriales de rattachement sur les adjoint-es-gestionnaires des EPLE.