Changement de ton du Ministre de l’Education nationale qui, lors d’une rencontre ce matin avec la FSU, a affirmé vouloir un dialogue social plus constructif… La FSU en prend acte mais elle ne se contentera pas d’une nouvelle méthode et attend des actes permettant au service public d’éducation de jouer tout son rôle, ainsi qu’une meilleure reconnaissance du travail des personnels. La FSU a exigé, une nouvelle fois, une revalorisation des salaires des enseignants-es et de tous les personnels de l’Education.
Elle a obtenu l’ouverture de discussions sur cette question dès le mois de septembre. Si le Ministre place cette concertation en lien avec la réforme des retraites, la FSU a rappelé la nécessité de cette revalorisation du fait de la faiblesse des salaires des enseignant-es, du retard accumulé sur la reconnaissance de leur travail et de leurs qualifications. Les attentes des enseignant-es, comme de l’ensemble des personnels de l’Education, sont fortes sur cette question. La FSU portera avec eux les revendications pour peser sur ces discussions afin d’obtenir une réelle amélioration du niveau des salaires et des pensions à venir.

La FSU a rappelé son refus des suppressions de postes et la nécessité d’améliorer les conditions de travail.

Le Ministre met également en place à cette rentrée plusieurs comités de suivi (voie générale et technologique, voie professionnelle, INSPE) La FSU a insisté sur la nécessité de donner les moyens d’expertise à ces comités et l’objectif de formuler des préconisations. Elle veillera à ce que la parole des organisations syndicales soit entendue.

Le Ministre ouvre également un chantier sur la formation. Pour la FSU, il s’agit là d’un enjeu majeur. Cette concertation devra aboutir sur une amélioration qualitative conséquente de la formation tant initiale que continue et à une formation qui réponde mieux aux besoins des personnels. Cela suppose un engagement budgétaire à la hauteur faute de quoi cette intention resterait lettre morte.

Les Lilas le 26 août 2019