Chartres, le 3 octobre 2019
Proposition de prise de parole unitaire
CGTEduc’Action – FSU – Se-Unsa – Sgen-Cfdt – SudEducation
Cher-es collègues,
Si nous sommes rassemblé-es ce soir devant la préfecture, c’est parce que nous sommes toutes et tous choqué-es, affecté-es, tristes, suite au décès de Christine Renon, directrice de l’école maternelle le Mehul à Pantin, en Seine St Denis.
Les circonstances de son décès ne nous laissent pas indifférent-es et nous pouvons mesurer que l’émoi est grand.
Au-delà de la grande émotion que suscite ce décès dans l’ensemble de la communauté éducative, il pose aussi des questions sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels notamment les directrices et directeurs et plus généralement des personnels présents au quotidien dans les écoles et établissements scolaires.
Le ministère de l’Education Nationale, si prompt à la communication tous azimuts, a curieusement tardé à s’exprimer face à ce drame. Les déclarations répétées dans les instances, tant au niveau national, que dans l’ensemble des départements, faisant remonter des sollicitations trop nombreuses, parfois vides de sens, n’auront malheureusement pas suffi à éviter cela.
Le ministère de l’Éducation nationale doit prendre toute la mesure de la situation de l’école et des établissements scolaires, apporter des réponses urgentes pour un meilleur fonctionnement et garantir la santé, la sécurité et le bien-être au travail de l’ensemble de ses personnels.
Des actions sont à mener afin que des mesures soient prises pour une toute autre qualité de vie au travail.
Nous devons continuer à dénoncer les conditions de travail dégradées, notamment par le biais des CHSCT, qui tiennent une place primordiale à nos yeux.
Nous devons continuer à refuser que le travail engendre des situations de souffrance au quotidien, renforcées par des prescriptions et autres injonctions qui vident le métier de son sens, afin que ce drame ne se reproduise plus.
Nous vous proposons maintenant de respecter une minute de silence pour honorer la mémoire de notre collègue Christine Renon.