Les migrations sont une réalité incontournable. Qu’ils s’agissent de migrations volontaires (études, emploi…) ou subies pour des raisons économiques, climatiques ou pour fuir la répression, les guerres, la criminalité, les discriminations, les catastrophes naturelles… « Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine  qu’à celles de destination » comme l’affirme António Guterres, secrétaire général de l’ONU.

Aujourd’hui, des millions de personnes dans le monde sont privées de leur liberté de circuler, sont victimes de traitements discriminatoires, inhumains et voient leurs droits bafoués (logement, santé, éducation, travail, droit aux loisirs, à la sécurité…). Parmi elles, se trouvent également des mineur-es et jeunes majeur-es isolé-es étranger-ères, dont un très grand nombre ne bénéficie pas de la protection et des droits qui leur sont dû au regard de leur âge et de leur particulière vulnérabilité sur le territoire.

Cette Journée internationale des migrants est l’occasion de lutter contre les préjugés et d’appeler la communauté internationale à se mobiliser pour faire respecter les droits des migrant-es et garantir leur égalité de traitement. L’Union Européenne doit également prendre ses responsabilités en mettant un terme à des mesures de rejet aux effets meurtriers et promouvoir une politique d’accueil digne à l’échelle du continent. La France doit revenir sur la loi « asile-immigration » et, alors que la justice vient de condamner les sept militants de Briançon pour avoir aidé des migrant-es à passer la frontière, elle doit en urgence abroger le délit de solidarité. La France doit assurer des conditions de vie décentes à celles et ceux qui demandent l’hospitalité et prendre en charge et scolariser les jeunes isolé-es étranger-ères.

La FSU appelle à participer aux initiatives et manifestations organisées ce 18 décembre.