Encore une rentrée très difficile et sous tension…
Pas de délégué-e à la protection des données (DPO) depuis plus d’un an en contradiction avec la réglementation, trois DRH en moins de deux ans et un poste à nouveau vacant, le recours onéreux et souvent inadapté à toujours plus de prestataires privés… Ce nombre dramatiquement élevé d’offres de recrutement témoigne notamment de l’échec retentissant de l’inéquitable revalorisation du RIFSEEP imposée au printemps dernier par le président de l’Université.
En favorisant grossièrement quelques dizaines de fonctions au sommet de la hiérarchie et en n’augmentant toujours pas en parallèle les maigres primes des contractuel-les malgré l’inflation, la gouvernance a aggravé le mal-être au travail des personnels BIATOSS comme les difficultés de recrutement et les départs de collègues. Refusant obstinément de tenir compte des propositions de la FSU, du SNPTES et de Solidaires en CSA comme en F3SCT, le président de l’Université semble avoir choisi de laisser un nombre énorme de supports BIATOSS vacants. Les sommes ainsi « économisées » sur la masse salariale compensent au quotidien les dotations supplémentaires que la gouvernance de l’établissement n’a pas le courage de réclamer publiquement à notre tutelle…
Par ailleurs, c’est aussi une rentrée très difficile pour nombre d’étudiant-es, durement touché-es comme leurs familles par les conséquences de l’inflation. L’augmentation très insuffisante en nombre et en valeur des bourses ne peut enrayer la hausse des abandons d’études, notamment en licence. Face à cette forte précarité étudiante, comment justifier que depuis l’instauration de la CVEC, notre université n’ait pu dépenser la totalité des sommes collectées, pourtant dévolues à l’amélioration de la vie étudiante ?
Vite dit /// Vite dit ///…mais bien écrit…
La gouvernance a ordonné mi-juillet le déménagement « à la sauvette » de la plupart des personnels BIATOSS du site INSPÉ St Jean vers Bourgogne. Une grande partie des cours doit également avoir lieu sur le site Bourgogne, pourtant sous-dimensionné. Les conditions d’études des stagiaires et des personnels sont particulièrement perturbées par cette décision non soumise à l’avis du CSA. Cette quasi-fermeture du site St Jean, ouvert en 1887, est d’autant plus incompréhensible que le président de la République a annoncé vouloir une formation dès la première année d’Université pour les futur-es enseignant-es. /// Le Collectif 384 d’Orléans organise ce lundi 11 septembre à 11h11, un rassemblement devant le Château pour dénoncer la situation inéquitable créée par la mise en place de la RIPEC au détriment des enseignant-es du premier et second degré.Une délégation sera reçue à 12h15 en vue de remettre au président de l’Université les lettres de démission des fonctions administratives. Une photo sera prise vers 12h15 afin de permettre à tous les personnels soutenant la démarche de participer au rassemblement.