La FSU de Loire-Atlantique a accueilli avec satisfaction l’annonce par le gouvernement de l’abandon du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Cela vient répondre aux analyses et avis défavorables que, depuis 2013, elle a porté sur ce projet, à partir d’arguments de nature syndicale et environnementale. Ce projet était articulé à une série d’enjeux liés aux profits immobiliers à réaliser
avec la transformation des friches industrielles et l’aménagement résidentiel de la métropole nantaise.
Les préoccupations autour de l’emploi y étaient secondaires, celles du climat ignorées. Les arguments portés alors par la FSU et d’autres organisations syndicales pour réaménager l’actuel aéroport de Nantes Atlantique à Bouguenais ont largement été repris par le Premier Ministre. L’enlisement des différents gouvernements précédents dans un projet clivant et déphasé n’a fait que retarder les chantiers possibles sur l’actuel aéroport, en particulier en matière de desserte ferroviaire et d’amélioration de l’existant.
La FSU de Loire-Atlantique accueille également positivement l’annonce de la rétrocession des terres agricoles à ceux qui en ont été expropriés. Il est cependant nécessaire de permettre l’installation de tous les occupants de la ZAD qui le souhaitent sur ces terres retrouvant leur vocation première. La
répartition des 500 hectares restant devra se faire dans la concertation et la prise en compte des innovations menées sur ce territoire, avec la mise en place d’un modèle économique respectueux de l’environnement.
Dans le respect, sans surenchère violente, la situation se règlera de manière pacifiée à Notre Dame des Landes. La FSU de Loire Atlantique met en garde contre les discours inutilement rigides prônant l’évacuation militaire de la ZAD. Des solutions pacifiques et respectueuses sont possibles et nécessaires.