Nous collectif AERéSP28 (auquel appartient la FSU28) lançons aujourd’hui cette collecte en faveur des jeunes majeurs qui essuient des refus de titres de séjour et des OQTF (obligations de quitter le territoire français) de la Préfecture.Voici le lien : https://www.helloasso.com/associations/mrap-28/formulaires/1/widget

Ces jeunes, arrivés en France depuis l’âge de 13, 14, ou 15 ans, ont été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance comme Mineurs isolés étrangers jusqu’à leurs 18 ans.

Ils ont connu un parcours de combattant pour faire reconnaître leur minorité.

subissant souvent la rue et la faim dans l’attente interminable de voir le Juge des enfants, ou une attente à l’hôtel sans aucun suivi médical ou éducatif.

Enfin, ils ont été placés en foyer et connu une orientation systématique vers les filières professionnalisantes, la nécessité de trouver un stage, un contrat d’apprentissage, sans quoi ils sont menacés de ne pas avoir leur titre de séjour.

Après avoir surmonté tous les obstacles, arrivent les 18 ans, et le couperet de la Préfecture tombe.

Depuis un an, on recense une vingtaine de jeunes qui se voient refuser leur titre de séjour pour une des raisons suivantes : un parent toujours en vie ; des appels téléphoniques au pays ; l’aide de la famille pour l’obtention de l’indispensable extrait de naissance, de mauvaises appréciations sur leurs bulletins scolaires ; un niveau de français insuffisant (quand on connaît le manque d’heures d’enseignement en Français langue étrangère, on croit rêver), ou encore parce que le jeune a envisagé de changer d’orientation professionnelle…

La bascule dans une situation irrégulière est alors actée, tous les efforts menés par les éducateurs pour assurer une scolarité, l’insertion professionnelle, l’accès à un logement, sont réduits à néant, du jour au lendemain. Avec l’OQTF, ils ont une interdiction de travailler ou de poursuivre leur apprentissage. Ils perdent tous les droits sociaux.

Ces jeunes peuvent faire valoir leur droit au recours auprès des Juges administratifs, mais les délais sont très longs, souvent un an, un an d’interruption totale des droits, un an d’irrégularité dans l’espoir d’une issue positive.

Aussi nous appelons aujourd’hui à une solidarité concrète pour les aider sur l’indispensable : l’alimentation et les transports. Les dons peuvent être ponctuels ou mensuels, les montants fixés à votre convenance.

Nous vous remercions pour vos mobilisations actuelles et futures.

Le collectif AERéSP28