Le jeudi 28 avril 2022 s’est réunie la séance plénière de la CDAS (Commission Départementale d’Action Sociale) dont l’objectif était de dresser un bilan du fonctionnement de la commission pour l’année 2021.

C’est à cette occasion que le budget pour l’année 2022 a été porté à notre connaissance. Alors que ce dernier stagne à 32400 euros depuis 2018, il connaît cette année une légère baisse, s’établissant à 32300 euros. La FSU a fait part de son désaccord avec cette baisse de budget alors que les besoins existent, que la part de personnels contractuels précaires ne cesse d’augmenter dans notre département et que nous n’avons de cesse de demander une augmentation du budget. L’administration nous a expliqué que le budget est fixé en fonction du nombre de personnels titulaires dans le département. La FSU a exprimé son étonnement, d’autant plus que l’exposé des assistantes sociales a permis de mettre en lumière que la moitié des demandes d’aides (35 sur 67) sont formulées par des personnels contractuels. Il est incompréhensible que ces derniers ne soient pas pris en compte dans l’établissement du budget départemental !

Cette plénière a également permis de revenir sur les difficultés de fonctionnement rencontrées au sein de la commission.

Depuis de nombreux mois maintenant, les représentants des personnels et de la MGEN sont contraints de raisonner en terme de budget et non de besoins. Cela nous amène donc entre autre à veiller à conserver des fonds jusqu’à la fin de l’exercice budgétaire afin de ne pas se retrouver à court d’argent lors des dernières commissions. Un fonctionnement insatisfaisant qui nous a amené à restituer un peu plus de 600 euros à la fin de l’exercice 2021, alors même que les besoins existent. La FSU a demandé au rectorat que la somme non utilisée soit ré-injectée dans le budget de cette année, demande qui n’a malheureusement pas abouti.

Nous avons également évoqué la problématique des demandes d’aides liées à la gestion administrative des dossiers des personnels. Ces situations de retards administratifs sont de plus en plus nombreuses et ont un impact non négligeable sur le budget. Si la FSU a bien souligné la nécessité de venir en aide à ces personnels, elle a également réitéré sa demande de mise en place d’un système d’avance, déjà évoqué lors de la séance plénière de janvier 2021 ou à défaut d’un abondement du budget par le rectorat lorsque des aides sont attribuées pour ce motif.

Nous sommes enfin intervenus au sujet des critères d’attribution des aides. Pour la FSU, il est nécessaire qu’un fait social soit identifié dans le dossier présenté afin de pouvoir prétendre à une aide. Il n’est toutefois pas toujours aisé de caractériser un fait social et les tâtonnements à ce sujet sont nombreux et entravent le travail de la commission. C’est pourquoi la FSU a demandé un temps de travail afin d’établir une grille recensant les critères d’attribution. Ce constat étant partagé par l’administration, un groupe de travail a été programmé le 16 juin prochain.

Vos représentant-e-s FSU : Guillaume Bousseau, Anaïs Gaudillat, Clémentine Ingold, Pierre Licout