Rappel : la lettre d’interpellation des candidat-e-s aux départementales de la FSU28

OFFRIR AUX COLLÉGIENS UN BON ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

L’éducation est un droit fondamental. Dans les collèges, le département fera tout pour que le service public assure au mieux sa mission éducative, républicaine et laïque.

La vie en société

C’est la mixité sociale et culturelle qui permet le vivre ensemble et la citoyenneté; aussi, la carte scolaire sera réétudiée avec attention et modifiée si besoin. Le département, via la MDA, assurera l’application complète de la loi de 2005 pour l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Cantines et produits bio

On ne travaille pas le ventre vide : tout collégien sans exception doit pouvoir bénéficier d’un déjeuner sain et équilibré.

Le prix tiendra compte du quotient familial et ne dépassera pas 3€.

Des petits déjeuners gratuits seront proposés. La restauration scolaire privilégiera les aliments provenant de circuits courts et de l’agriculture raisonnée et bio.

Bâtiments à énergie positive

Les collèges vétustes ou trop petits seront rénovés ou agrandis et mis aux normes de salubrité. Il conviendra à cette occasion de transformer les locaux existants en bâtiments à énergie positive, de végétaliser les murs et les toits en visant une meilleure isolation.

Culture et sports

Le département modernisera les équipements culturels et sportifs.

Le matériel et la maintenance informatiques seront pris en charge directement par les services départementaux. L’encadrement périscolaire sera renforcé. Davantage de jeunes, au niveau bac et supérieur, seront embauchés pour l’aide au devoir et la prévention du décrochage. Le département contribuera au financement des animations et sorties culturelles, sportives, et voyages scolaires.

LA CULTURE ET LE SPORT POUR LE PLUS GRAND NOMBRE !

La culture c’est tout ce qui donne un sens à la vie.

Or, la Culture ne compte que pour 2% du budget départemental : c’est triste !

Nous créerons un PASS Sport et Culture pris en charge par le département en fonction des revenus. La culture se vit et s’enrichit dans le partage.

Aussi, le département doit en priorité :

• soutenir face à la crise qu’elles connaissent actuellement, les compagnies professionnelles :

Par exemple en amplifiant leurs interventions dans les communes, en particulier rurales, et les établissements scolaires ;

• aider les associations culturelles, scientifiques, sportives et les mouvements d’éducation populaire ;

• inviter à la mise en réseau les salles de spectacles, conservatoires, musées, bibliothèques…

• appuyer la création artistique, les pratiques culturelles émergentes (tiers-lieux, musiques actuelles, danses et fresques urbaines, création numérique…).

Le sport est une culture de la sociabilité et de la santé et il conviendra :

• d’établir de nouvelles conventions avec les clubs pour développer les sports dans l’ensemble du département, du sport loisir au sport de compétition, sans oublier l’handisport et le sport santé ;

• de remettre en place des centres médico-sportifs en lien avec les autorités de la jeunesse et des sports.

NOTRE AMBITION : INVESTIR DANS LA SOLIDARITÉ !

À chaque âge ses joies… et ses difficultés, ses accidents !

Mieux organisée, la solidarité, qui représente la moitié du budget départemental, doit devenir une aide plus efficace et une force collective. Il faut donc une vision globale et volontariste : par exemple, aller chercher les ayants droit qui baissent les bras devant les démarches nécessaires. La lutte contre la pauvreté, elle, se déploiera avec les politiques du logement, des transports, de la culture et de la vie associative, de l’économie sociale et solidaire.

Enfance en danger

• Rétablir et pérenniser la Protection Maternelle et Infantile (PMI) et accroître les moyens de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) pour remplir correctement leurs missions : tous les enfants en danger doivent être pris en charge, tous les jeunes parents doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement médico-social adapté ;

• Assurer dans tous les cas le bilan de santé des enfants de 4 ans ;

• Accueillir les mineurs étrangers non accompagnés dans les centres adaptés. C’est la loi !

Jeunesse en difficulté

• Réunir des Assises de la jeunesse (associations, professionnels, parents, élus…) : un état des lieux s’impose pour proposer des solutions concrètes ;

• Rétablir les contrats jeunes majeurs jusqu’à 20 ans pour consolider leur insertion dans la vie ;

• Coordonner la politique départementale en renforçant le soutien aux associations de prévention et de sauvegarde contre violence, addiction, décrochage scolaire ;

• Accompagner par des personnels qualifiés, entre 16H30 et 19H30, les jeunes livrés à eux-mêmes entre la fin de l’école et le retour des parents.

Formation, insertion

• Donner les moyens à tous les services et associations qui travaillent sur l’insertion ;

• Financer des formations permettant l’accès ou le retour à l’emploi ;

• Sensibiliser les entreprises pour recruter les personnes éloignées de l’emploi.

Handicap

• Conduire une politique assurant aux personnes en situation de handicap leur intégration en société (accompagnement, soutien, accès à l’activité professionnelle…) ;

• Mettre en place un PASS transport (tous moyens) pour plus d’autonomie ;

• Permettre aux professionnels du maintien à domicile des temps d’intervention plus longs, plus socialisants ;

• Viser la stabilisation de ces personnels aidants par l’instauration d’une charte qualité pour les entreprises d’aide à domicile, contenant de meilleures conditions de travail pour les personnels intervenants (tenant compte notamment du temps de trajet).

UNE VIEILLESSE SANS ISOLEMENT ET DANS LA DIGNITÉ !

Le département a une responsabilité majeure dans la détermination des conditions de vie des Séniors. Or il faut le constater plus on avance en âge plus on est confronté à un scandaleux « marché de la vieillesse » qui ne fait qu’aggraver les inégalités rencontrées lors de la vie adulte.

Le maintien à domicile :

Les séniors qui le souhaitent, doivent pouvoir continuer à vivre chez eux sans pour autant se retrouver dans des logements sociaux trop exigus. Ceci ne doit en aucun cas se traduire par une hausse de leur loyer comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui.

Leur permettre de rester chez eux, il y aura lieu d’aider significativement à l’aménagement des lieux : douches « à l’italienne », mise en place d’ascenseurs dans les logements sociaux qui en sont trop souvent dépourvus. Le département doit participer au financement de l’équipement domotique : notamment éclairage automatique afin de réduire les risques d’accidents. De plus, le département en coopération avec les communes ou agglo appuiera les initiatives d’habitat partagé.

Les EHPAD :

Le département aidera la transformation et la création d’EHPAD en sociétés coopératives (SCIC) associant résidents, familles, personnels et collectivités territoriales. Le département peut y participer jusqu’à hauteur de 50%. Ceci ne pourra conduire qu’à une modération des tarifs. Nous augmenterons le nombre de places d’accueil en particulier pour les prises en charge spécialisées comme celles liées à Alzheimer ; des accueils de jour pour ce type de pathologies permettront de soulager temporairement et ponctuellement le poids pour les familles. L’embauche d’un médecin coordinateur pour les EHPAD sera une priorité.