Dans l’Education Nationale à la sauce Blanquer, l’évaluation se répand à tous les étages et dans tous les domaines au nom de l’idée, très à la mode dans les manuels de management néo-libéraux, qu’elle serait source de progrès et de « performance ».
Pourtant la réalité du terrain prouve le contraire. L’évaluation, au sein de notre système très hiérarchisé, est d’abord source de tension dans les collectifs de travail. L’évaluation est aussi un outil de modification des pratiques professionnelles, de restriction de la liberté de chacun-e dont l’activité quotidienne tend à être contrôlée dans ses moindres détails, dégradant l’autonomie professionnelle des personnels.
Il en va ainsi de la mise en place par l’Inspectrice d’Académie d’Eure-et-Loir d’une évaluation annuelle des AESH par les directeurs d’école et les chefs d’établissement. Il en va de même de celle des personnels de direction adjoints par leur proviseur-e- ou principal-e. Il en va de même de celle des personnels de direction adjoints par leur proviseur-e- ou principal-e. Calquant ces pratiques sur les mauvaises pratiques du privé, développant celles-ci au niveau local de manière très différente des pratiques d’autres départements, l’évaluation entre en contradiction avec nos revendications de la création, pour les AESH, d’un nouveau corps de la fonction publique d’Etat.
La FSU combat cette tyrannie de l’évaluation :
- résistons collectivement à toutes ses formes de main-mise sur nos métiers,
- signez et faîtes signer notre pétition intersyndicale demandant le retrait de l’évaluation annuelle des AESH : en ligne ici ou en imprimant sa version papier au bout de ce lien.