Seule usine en France à produire du papier journal 100% recyclé et pionnière dans l’économie circulaire, Chapelle-Darblay est un fleuron de l’industrie de demain. Pourtant, dans le seul but d’accroître ses profits, le groupe finlandais UPM a décidé de fermer l’usine, sans la mettre en vente, afin de pouvoir la démanteler…
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Parce que s’il n’y a pas de repreneur avant le 15 juin pour l’ensemble de l’activité de Chapelle-Darblay, l’usine fermera définitivement ses portes. Ce sera la perte d’un savoir-faire unique et d’une activité qui ont fait prospérer la région depuis près de 100 ans. Il y a quelques mois encore, ce sont plus de 200 personnes qui travaillaient sur le site et 567 emplois indirects qui en dépendaient !
Parce que Chapelle-Darblay a déjà les deux pieds dans le monde d’après. Avec son raccordement au rail et son accès à la Seine, l’usine récupérait annuellement 350 000 tonnes de papiers, soit l’équivalent du geste de tri de 24 millions de personnes. Elle produisait 240 000 tonnes de papiers recyclés par an, soit l’équivalent de 50% de la consommation française de papier journal. L’usine possède également une chaufferie biomasse capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20 000 habitants, ainsi qu’une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400 000 habitants. Elle est la démonstration qu’on peut concilier industrie et préservation de l’environnement.
Parce que c’est une usine rentable : en 2019, les bénéfices de la Chapelle-Darblay s’élevaient à 16 millions d’euros. Et un secteur porteur : le papier se substitue au plastique facilement et à moindre impact dans bien des cas, et le papier recyclé est une excellente alternative pour assurer l’isolation thermique des bâtiments.
Parce que c’est mettre chacun, gouvernement, député·es de la majorité, élu-es de la nation face à leurs déclarations et leurs responsabilités.
Pour toutes ces raisons, nous, le collectif d’associations et de syndicats Plus jamais ça, demandons au gouvernement d’intervenir pour soutenir les collectivités territoriales qui se disent prêtes à une reprise du site.
Signez et partagez cette pétition pour demander la sauvegarde du site de Chapelle-Darblay.
Soutiens : CGT, Attac, F.S.U, Solidaires, les Amis de la Terre, Oxfam France, Confédération Paysanne et Greenpeace France, membres fondateurs du collectif Plus Jamais Ca.
Retrouvez plus d’information sur le site de la FSU.